Nael funérailles

funérailles – Nahel, 17 ans, est décédé mardi des suites d’un coup de feu mortel tiré par un policier après un refus d’obtempérer lors d’un contrôle routier. Une marche blanche s’est tenue en son hommage jeudi

Les obsèques de Nahel, dont la mort causée par le tir d’un policier mardi a suscité trois nuits d’émeutes dans de nombreuses villes de France, sont prévues samedi, a indiqué vendredi Patrick Jarry, le maire de Nanterre, dont le jeune homme était originaire.

« Il faut continuer d’entourer cette famille, cette maman qui va enterrer son enfant demain », a déclaré Patrick Jarry devant la presse à l’issue d’une réunion à Matignon, sans donner d’autres détails.

Selon un faire-part relayé sur les réseaux sociaux, les obsèques auront lieu samedi à Nanterre et se concluront par une inhumation en début d’après-midi.

« Une journée de recueillement »
Dans un communiqué, les avocats de la famille de Nahel ont invité les journalistes à ne pas être présents aux funérailles afin d’éviter toute « ingérence médiatique ».

« La journée du samedi 1er juillet sera pour la famille de Nahel, une journée de recueillement », ont écrit Mes Abdelmadjid Benamara, Jennifer Cambla et Yassine Bouzrou. Les avocats ont souligné « l’importance d’accorder aux familles endeuillées l’intimité et le respect dont elles ont besoin pendant cette période difficile ».

Mort de Nael

Nahel : l’adolescent de 17 ans tué par la police à Nanterre a-t-il vraiment un casier judiciaire ?
Depuis le terrible drame ce mardi 27 juin qui a conduit à la mort du jeune homme à Nanterre, son passé judiciaire fait polémique.

Nahel, 17 ans qui a été tué ce mardi 27 juin 2023 lors d’un contrôle routier à Nanterre avait-il un casier judiciaire ? Les informations qui circulent depuis la mort du jeune homme de 17 ans sur ce sujet semblent contradictoires. On fait le point.

Mort de Nael Kylian Mbappé et l'équipe de France de football

La mort du jeune Nahel (17 ans), abattu mardi lors d’un contrôle policier à Nanterre, a ainsi poussé une petite moitié de l’équipe de France à monter au front médiatique (sur Twitter) et en vérité, la porte n’était même pas entrebâillée : ce sont les joueurs qui viennent de l’enfoncer. Car c’est sans précédent.

Kylian Mbappé réagit à la mort de Nahel, tué lors d’un refus d’obtempérer à Nanterre.
Après la mort de Naël, 17 ans, tué par un tir policier ce mardi 27 juin à Nanterre, le joueur du PSG Kylian Mbappé a dénoncé «une situation inacceptation», assurant avoir «mal à [s]a France».

Ce mercredi 28 juin, l’attaquant de l’équipe de France Kylian Mbappé a réagi à la mort de Naël, un jeune de 17 ans tué ce mardi 27 juin par un tir policier à Nanterre (Hauts-de-Seine) après un refus d’obtempérer.

Sur Twitter, l’international français a dénoncé «une situation inacceptable». «J’ai mal à ma France. Une situation inacceptable. Toutes mes pensées vont pour la famille et les proches de Naël, ce petit ange parti beaucoup trop tôt», a écrit Kylian Mbappé.

Émeutes: des premières tensions éclatent à Nanterre 45 000 policiers et gendarmes sont mobilisés dans toute la France dans la nuit de vendredi à samedi pour tenter d'endiguer les tensions qui secouent le pays, après plusieurs nuits d'émeutes.

Mort de Nahel M. : à Nanterre, Aulnay-sous-Bois ou Lyon, une troisième nuit d’émeutes dans un déferlement de violence

Malgré la mobilisation de 40 000 policiers et gendarmes, les violences se sont propagées dans toute la France. Dans de nombreuses villes, les commerces et les commissariats ont été pris pour cibles. 875 personnes ont été interpellées, plus de quatre fois plus que dans la nuit de mercredi à jeudi.

La marche blanche, puis la nuit noire. A Nanterre, la nuit a débuté tôt, jeudi 29 juin : dès 16 h 30, à peine le rassemblement en mémoire de Nahel M., l’adolescent tué mardi par un policier, s’était-il achevé qu’une épaisse fumée a assombri le ciel à la suite des premiers incendies. Certains espéraient que cette marche blanche calmerait les esprits, elle n’a eu aucun effet apaisant sur les dizaines et dizaines de jeunes qui ont fait vivre à la préfecture des Hauts-de-Seine une troisième nuit d’émeutes et de destructions, qui s’est largement propagée en province et s’est soldée par des centaines d’interpellations à travers le pays.